L'EVOLUTION DES SUPPORTS ET DU STOCKAGE DES DONNEES

I- SUPPORT DE STOCKAGE

A- La carte perforée (1890)

©Morgane Morizur

L'idée est venue d'un simple métier à tisser qu'Herman Hollerith s'est inspiré. C'est-à-dire créer une machine qui sait lire les trous sur différentes cartes pour ainsi en exploiter les données. Cette découverte majeur à cette époque entraina beaucoup d'évenements, comme la création d'IBM qui inventa et perfectionna la mécanographie. La capacité de stokage est de 80 octets (80 caractères) par carte.

B- La bande magnétique (1928)

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La bande magnétique était un support de stockage de donnée. Tous les centimètres de bande magnétique est équivalent à 50 octets. Au départ, on y enregistrait du son, puis ce n'est que dans les quelques décénies plus tard que l'image a pu être stockés, et même intégré dans des cassettes, plus connu sous le nom de VHS. Ce support de stockage était très appécié à l'époque, car il était très résistant et pouvait atteindre 5 téraoctets.

C- Autres supports de stockage

1971 : DISQUETTE souple grande comme une pizza

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Alors que les entreprises s’équipaient d’ordinateurs individuels, il leur fallait trouver le moyen d’ajouter de nouveaux logiciels. IBM reprit alors le principe de la bande magnétique qu’il transforma en disque plat et intégra dans un support de la taille d’une petite pizza ! Souple et fragile, ce nouveau support n’était pas pratique à transporter et on ne pouvait y écrire qu’une centaine d’octets, soit un document de quelques pages ou… une image de mauvaise qualité ! Et si le coût était relativement abordable, le lecteur, lui, était hors de prix : quasi celui d’un ordinateur. Au fil des ans, de nouveaux modèles apparurent, avec plus de capacités dans moins d’espace, comme la disquette 5,25 pouces (13 centimètres tout de même). On pouvait y enregistrer 360 ko (un livre) à ses débuts, jusqu’à 1,2 Mo au début des années 1980.

1982 : LES DISQUETTES rigides

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Ces petits carrés plat on connu le jour dans les années 80, il avait l'avantage d'être solide et la partie magnétique protégé, ce support pouvait stocker 720 Ko de données puis 1,44 Mo. A l'époque les disquettes avaient un succès fou jusqu'à que Sony le créateur arrête la production en 2011. Petite anecdote, les mensurations de la disquette correspondaient aux poches des chemises ce qui était très pratique.

1984 : LE CD-ROM

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Remplaçant de la disquette, le CD-Rom a vite trouvé sa place. Créé par Philips et Sony, ils trouvèrent ensemble des standarts pour ce support. Une capacité, au départ, de 500 à 700 Mo, il permettait de stocker plusieurs dizaines de minutes de musique ou environ une heure de vidéo. Le disque a rapidement évolué, car d'autres modèles ont fait leurs apparition comme le DVD, le Blu-ray puis même le Violet-Ray. Comme quoi le CD, a eu de grosse d'évolution depuis.

 

1994 : 70 disquettes compactées dans un seul disque Zip

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Au milieu des années 1990, les logiciels étant de plus en plus lourds, les disquettes ne font plus le poids (il en faut une dizaine pour installer un programme et lancer un jeu). Iomega invente alors la disquette Zip, contenant l’équivalent de 70 disquettes classiques.

2000 : plus de 100 DVD sur les cartes les plus récentes

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A la fin des années 1990, téléphones, appareils photo, Caméscope, consoles de jeux ou lecteurs MP3 ont besoin d’espaces de stockage fiables et de petite taille. Rapides et fonctionnant avec peu d’électricité, les cartes mémoire Flash (basées sur la technologie imaginée par Toshiba, qui permet d’enregistrer sans support magnétique) deviennent vite incontournables. Différents formats voient alors le jour, la CompactFlash étant la plus utilisée. Si les premières avaient des capacités de stockage limitées (1 Mo), mais suffisantes pour les appareils photo de l’époque, les nouvelles générations contiennent entre 8 et 16 Go. Certaines montent même jusqu’à 512 Go, soit de quoi sauvegarder l’équivalent de… plus de 100 DVD.

 

2000 : LA CLEF USB

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Utilisant la technologie Flash, IBM ­invente un outil qui tient dans la poche : la clé USB. Simple à utiliser, elle est solide et ne se raye pas, contrairement au CD. Début 2000, les premières étaient assez grosses, encore chères et ne contenaient que quelques mégaoctets. En 2007, on pouvait y mettre jusqu’à 16 Go (soit 3 DVD) ; 512 Go début 2013 ; 2 To en 2018 .

 

2014 : LE CLOUD

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Au début des années 2000, Amazon avait un problème : en dehors des périodes de forte affluence, ses immenses serveurs informatiques étaient sous-utilisés. La solution ? Louer l’espace libre aux particuliers. Le cloud était né.

Aujourd'hui tout le monde passe par le cloud, même sans le savoir, il permet de stockés nos informations ou permet même la synchronisation des appareils, le transfert de fichiers et bien d'autres utilisations différentes sont possible. Le cloud possède beaucoup d'avantages, puisque les entreprise peuvent passer par le cloud au lieu de leurs serveurs et les disques dur "travaillent" moins. En plus de cela les prix de location sont tout à fait raisonnable. Seul désavantage, il faut obligatoirement internet pour y accéder, puis avoir un bon débit pour envoyer des fichiers des grandes tailles et donc idéalement avoir la fibre optique.

 

 

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